Modifié le 08-10-03 à 15:50 (GMT)Les mentions « légères », « extra-légères », ou « ultra-légères » seront interdites à partir de 2003 après décision du Parlement européen.
Le consommateur croit mieux faire pour sa santé et fait encore bien pire sans s’en douter !
Comment peut-on fabriquer une cigarette « légère » sachant que le « tabac léger » n’existe pas ? Si une cigarette « normale» contient 20mg de nicotine, une « légère » contiendra cependant de 12 à 15 mg de nicotine. Cette petite différence des cigarettes légères tient au feuilles de tabac utilisées et au filtre.
Ce qui est inscrit sur le paquet ne correspond en rien, à ce que contient une cigarette ou bien à ce qu’il y a dans le paquet. Bien peu de gens savent que les teneurs en goudrons et en nicotine, inscrites sur le paquets, n’indiquent pas ce que contient la cigarette, mais ce qu’inhale le fumeur, par bouffée, s’il fume de façon aussi tranquille que la machine à fumer qui a permis de définir ces chiffres. C’est sur cette ignorance du public que s’est bâtie la grande tromperie des « légères » !
De nombreux fumeurs, commençant à devenir conscients des dangers du tabac, se dirigeaient naturellement vers ces cigarettes qu’ils pensaient moins dangereuses, car « contenant moins de goudrons et de nicotine ».
On constate que les fumeurs de « légères » tirent davantage sur leur cigarette, et inhale plus profondément la fumée. Ainsi, croyant fumer moins dangereusement, le fumeur de cigarettes légères inhale plus profondément.
Hervé