Salut Yae, salut tlm,>
>Il y'a six mois, je me suis dit: "j'arrête le 22
>septembre". Voilà chose faite, et je suis très motivée.
Bravo
> L'odeur
>du tabac me débecte, le nez bouché en permanence, le
>prix du paquet, les poumons de mon petit chat (!)...
>Et le besoin d'une vie saine par dessus tout. Bref,
>pleins de bonnes raisons (que vous connaissez!)pour passer du côté
>des non-fumeurs...
Ok, tu sais, objectivement pourquoi. C'est un début
>Donc, il y a cinq longues et eternelles journées, dernière clope,
>que je n'ai même pas appécié d'ailleurs. Si j'avais su,
>j'aurais essayé de la savourer ! Aujourd'hui, les symptomes sont
>vraiment trop sympas : cauchemars incessants (si par hazard, j'arrive
>à dormir), fatigue intense, envie irresistibles de fumer (une taffe,
>jeste une!)qui me donnent de gros chagrins. Je serais capable
>de pleurer pour un oui ou pour un non. C'est
>plus fort que moi. Je suis vraiment tristou... et ridicule
>surtout !!! (si si!)
>Bref, bonjour tristesse! Moral dans les chaussettes !
Ça démarre mal ! Notre civilisation judéochrétienne fait l'apologie de la rédemption, et des pouvoirs rédempteurs de la souffrance. Pour certains, c'est incontournable.
Moi j'aime bien comprendre ce qui se passe, autour de moi, dans mon corps.
25 ans de tabagisme, plusieurs tentatives d'arrêt dans la souffrance, avec à chaque fois, rechute au bout de quelques jours ou semaines.
Et le 10 septembre dernier, j'ai écrasé la dernière pour ne plus en reprendre, ne plus en avoir envie, même lors de soirées avec mes amis fumeurs (quoiqu'un pet, quand même... mais mes potes étant sympas, ils mettent très peu de tabac dedans) sans souffrance.
Tu vas rire (j'espère) mais quand j'ai lu le titre de ton message, je l'ai pris au premier degré, et je me suis dit "Tiens, quelqu'un comme moi..."
Mais non, c'était du second degré, et tu souffres...
Si vraiment, c'est trop dur, c'est sans doute que tu n'es pas "mûre" dans ta tête. Alors arrête de te torturer, et offre-toi un répis. Il pourra être de courte durée pour repartir sur de meilleures bases.
Je ne sais pas si comprendre ce qui se passe dans ton corps, dans ta tête te sera, comme à moi, d'un secours, mais je me permets de te donner 2 conseils :
- Vas voir, lis et imprime http://tabacologie.globalink.org/documents/arreter.shtml
- Vas sur Amazon, et commande le livre d'Allen Carr
On en pense ce qu'on veut, auto-suggestion, méthode répétitive, voire charlatanisme et exploitation du malheur d'autrui (6 Euros le bouquin !!!)...
Ceux qui le dénigrent le plus le font généralement par principe (méfiance vis à vis d'une méthode dite miracle) et généralement ne l'ont pas lu.
Mais si tu as envie de te laisser convaincre (tu sais pourquoi !), si tu ne veux pas souffrir, lis le avec une clope au bec. A la fin, tu as 75% de chances d'écraser définitivement ta dernière cigarette, sans regret, sans souffrance.
J'avais arrêté (patché à 21mg) juste avant le livre. Le lire n'a pas été une vraie révélation, mais m'a fait comprendre que j'avais gagné, ma démarche (intellectuelle) était la bonne, et j'en suis toujours convaincu. Le livre m'a permis d'arrêter le patch, sans souffrance, très sereinement.
Bon ! Soyons franc, je me réveille très souvent dans la nuit. Mais même avec la clope, j'avais des problèmes d'endormissement, et des événements dans ma vie personnelle et professionnelle ne font rien pour me rendre le sommeil plus tranquille (qui a dit qu'il fallait choisir une période de sérénité pour arrêter de fumer ?).
Bon courage,
A +
Serge Lavayssière
serge.lavayssiere@free.fr
http://serge.lavayssiere.free.fr/