Autre aspect de la question :Les gros fumeurs ont en qq sorte briser leur confiance en soi "pure".
Pour faire n'importe quel type d'action un peu stressante, il leur faut une clope (avant, pendant ou après ou les 3). Et ce, depuis des années. Peu à peu s'insinue l'idée dans leur INCONSCIENT que sans la clope ils ne savent rien faire d'un peu speedant. Inconsciemment donc, ils ressentent ce phénomène : je ne suis pas capable sans clope...je suis un incapable....je suis moins capable qu'un non fumeur...etc...
Etre dépendant c'est une chose, le savoir c'est autre chose (dévalorisation), y penser souvent c'est carrément humiliant à la longue..."JE NE VAUX PAS GRAND CHOSE"
Autre phénomène psy : le fait d'échouer dans l'arrêt de la clope parfois plus de 10 fois pour certains, fait de nous un looser. L'image qu'on a de soi après plusieurs échecs est lamentable. Que dire, si en plus on prévient toute la planète qu'on arrête et qu'on reprend chaque fois : on se sent moins que rien au bout de compte. Le regard des autres, qu'il soit compatissant ou moqueur, tue!
Donc oui, il y a de forte chance que les fumeurs ne s'aiement pas. D'ailleurs, 80 % d'entre eux ne s'aiment pas "fumant". Pffff c'est un véritable fléau! L'aspect psy des choses est incommensurable! C'est pour cela que c'est si dur d'en finir avec cette merde selon moi.
Arrêter de fumer provoque un bouleversement dans le corps mais au niveau psy, je crois, qu'on n'en mesure pas encore toute l'importance et que la vie de certains nouveaux non-fumeurs change de façon révolutionnaire. Ce qui n'est pas toujopurs évident.
Pfffffffff qué n'affaire!
Bisessssssssssss
Loupette J+9