Bon, je cerne de plus en plus le type de droguée que j'étais : pour moi la clope était la clope plaisir avant tout : détente, bavardage avec des amis, pause entre deux heures de boulots, le petit 1/4 d'heure sur ma terrasse le matin, la petite clope avec le p'tit café et après le repas. Bref, le plaisir, la récompense, la sensation de tranquilité et relxation.Bon, ne plus aller sur ma terrasse le matin regarder le brouillard se lever au loin toute seule, ç'est possible, ne plus faire de pause au boulot, c'est possible. Si je reste à travailler, personne ne fume dans mon bureau, le café sans clope : je gère, MAIS ce que je vie TRES TRES MAL ce sont les soirée de copains fumeurs (toujours sur ma terrasse qui pour moi représente l'endroit où l'on fume par exellence!). J'en crève! Je transpire, je n'écoute pas tout ce qu'ils disent, je me braque sur la clope! Je me dis mille fois : juste une, demandes-en juste une! Et ça me gâche la soirée. Je me roulerais parterre.
Je ne peux pas leur dire de ne plus venir chez nous, notre domicile est connu comme un endroit d'accueil par exellence. Je ne veux pas être la nouvelle non-fumeuse qui impose qu'on ne fume pas en sa présence de toute façon je sais qu'ils ont des clopes sur eux et j'arrête pas d'y penser...
Bref, je redoute les we depuis le début de mon arrêt mais j'en ai marre de les vivre aussi mal. Je suis presque contente de recommencer la semaine!
Bon, c'est mon cas à moi, comme je l'ai dit, c'est à force d'analyse de mon comportement que j'ai cerné ce point TRES SENSIBLE chez moi. Mais j'imagine que tous nous vivons certaines situations plus mal que d'autres. Que faites-vous alors?
Pitié, j'ai déjà peur d'être vendredi (c'est le monde à l'envers!). En plus ce sont les seuls moments où mon mari fume et quand je le vois en allumer une, j'ai l'impression que le sol s'ouvre sous mes pieds et que je tombe dans un gouffre qui m'attire en me disant : "Aller, c'est vendredi, t'as travaillée dur toute la semaine, tu as droit à ta récompense, maintenant tu peux te faire plaisir et te laisser aller, regarde ton mari se le permets lui." Bref, je suis sûre que vous comprenez!
Mais que faire face à cela? Donnez-moi vos trucs.
En attendant, je suis contente : on est lundi!
Loupette, J+8