Bonjour Alexka,Je dois te dire, en toute franchise, qu'à la première lecture, je n'ai pas trop bien pris ton message. Qui c'est celle-là qui se permet de porter un jugement sur mes motivations?
J'ai été revoir d'anciens messages à toi pour mieux te cerner.
Mon regard a changé, je te trouve bien courageuse et te félicite pour le travail accompli au long de ces 2 derniers mois.
Ceci dit, pour en revenir à mes motivations. C'est vrai qu'elles peuvent paraître très en lien avec le regard des autres. J'y attache sans doute trop d'importance mais je le vie mal et cela, ça relève de la personnalité. La tienne est autrement et c'est bien ainsi. Toutefois, ayant fumé aussi durant deux grossesses, je doute que tu ailles facilement te mettre en terrasse, le bidou bien en évidence et fumer cloppes sur cloppes sans éprouver aucune gène.
La culpabilité vis-à-vis de la vie que tu portes en toi excerce une pression encore plus forte. Se détruire c'est une chose qu'on peut gérer dans notre petit cerveau, détruire un autre être, c'est tout différent. Il y a des motifs qu'on ne peut occulter!
Par ailleurs, la pression extérieure n'est pas ma seule motivation, mais les autres sont peut-être plus difficiles à exprimer?
Bref, peut-être qu'effectivement le vrai déclic ne se fait pas dans ma tête. Le problème que j'ai du mal à gérer quand je cesse de fumer est de me dire que c'est pour toujours. J'en suis bien consciente et une fois de plus je vais travailler sur cela.
Encore une fois, je te félicite pour ton parcours passé et croise bien fort les doigts pour ton futur qui s'annonce au mieux.
J'avais l'impression que nos chemins étaient qq peu semblables (femme, mère, (ex)-fumeuse,...) alors j'attends ton avis avec impatience.
Marie