J'ai trouvé son livre l'année dernière dans un kiosque. Je l'ai lu, il m'a vraiment motivée, j'ai tenu huit jours. Ce livre démontre l'inutilité de la cigarette dans sa vie. Mais je crois que l'erreur est de laisser croire que l'arret du tabac ne nécessite pas de volonté.
Mais avec la meilleure des volontés on ne tiendrait pas, si on restait sur une note de frustration et si on ne voyait pas les choses de manière positive.
Je crois aussi qu'il faut prendre en compte ses faiblesses. Après trois semaines d'arret on peut se dire : je peux bien en fumer une petite, j'ai déjà tenu trois semaines, je tiendrais bien encore.
J'ai réassayé avec des patches, sans succès.
Mon généraliste est contre le ziban, le prozac, etc..
Lire le livre d'Allen Care ne peut pas faire de mal, bien au contraire. mais il ne faut pas donner l'illusion aux gens qu 'arréter de fumer sera plus facile avec ceci ou celà.
J'en suis à mon troisième jour, sans patch, au niveau des envies ce n'est PAS PIRE qu'avec ( encore une tromperie ! et Allen Care a raison ) mais au moins j'ai la satisfaction de lutter avec ma propre motivation et ma propre volonté. Je sais que seule, je peux mettre une claque à ces envies soudaines et répétées. Ca renforce encore ma motivation. Un sentiment de victoire au lieu de faiblesse lorsqu'on ressent ces envies malgré les patches, une bonne excuse pour se dire que l'addiction est plus forte que l'être humain. Ce n'est pas vrai ! Mais il faut avoir fait une certaine démarche dans sa tête avant.
J'ai sorti le plan vigipirate. Je suis en état de guerre, mais de manière sereine, car je ressens déjà un mieux être et cette satisfaction morale de résister ainsi sans rien. ( je fumais entre 50 et 60 cigarettes par par jour ) Positivons.
Jacqueline