mais ce n'est pas plus simple pour certains que pour d'autres, c'est juste que d'autres sont arrivés à la einième tentative qui est la bonne.
J'ai été dans ta situation bien des fois.Tu parles de moment, c'est sûrement ça, même si moi je parlerais plutôt d'état d'esprit.
Et je sais bien qu'il ne faut pas "crâner", mais cette fois-ci, je préfère parler comme si l'échec n'était pas envisageable (et il ne l'est vraiment pas), ce qui n'empêche pas la vigilence.
Ce qui m'agace le plus ce sont les gens qui me disent : si tu y arrives aussi facilement c'est que tu n'étais pas si accro. Ca, ça me met en colère, parceque j'étais autant accro que quiconque et c'est décevant de voir les gens minimiser mes efforts.
Aujourd'hui j'en suis au stade où mon corps et les habitudes du quotidien réclaments de temps à autre, mais mon esprit dit définitivement "non" et c'est sans appel.
Quant aux gens en terrasse, moi aussi je me cachais pour fumer tellement je me sentais nulle et ridicule.
Alexandra
P.S : quand je parle d'état d'esprit, je pense que chacun à un moment propre pour arrêter.
Beaucoup se disent, tout va bien dans ma vie, je vais être en vacances, c'est le moment où jamais..
moi j'ai fait l'inverse : tout va mal ou presque, je me suis faite licenciée, mon associé avec qui je devais monter ma boite me lache, j'ai un nombre incalculable de tuiles qui me tombent dessus, je ne suis pas heureuse là où je vis, j'ai pris beaucoup de poids pour ma grossesse (comme pour la première) et je le vis très mal, l'angoisse du deuxième enfant, la peur de ne pas pouvoir assumer (?), des lubies de femme enceinte, une petite dépression pré-natale sûrement hormonale et le fait qu'en plus de tout ça je me préparais une mort lente et douloureuse à 40 ans et un enfant au mieux prématuré, au pire avec des malformations ou des problèmes de santé...
bref. C'est comme ça que je me suis dit "tout va mal? et bien au moins une chose ira bien et quitte à changer les choses, il faut bien commencer par qq chose". ET voila. Désormais, je sais que si je reprends, je me sentirais comme une grosse M..... Depuis mon arrêt, j'ai recommencé à faire des projets, je vois l'avenir beaucoup plus rose, j'ai hâte de voir mon petit garçon et..la vie est belle, vraiment.
A toi de trouver le moment propice et de comprendre où est ton intérêt, tu trouveras tout le soutien nécessaire ici, mais aussi dans les bouquins, dans les hopitaux, chez un psy,...à toi de trouver la manière qui te convient.