>envie de fûmer
>? non pas vraiment cette sensation, mais un profond malaise,
>un manque, un vide intellectuel, neurones engourdis, sommeil, en fait
>il faut s'habituer à vivre dans un autre.... ". >Mais Salomé a parlé d'une tristesse et Mich a écrit ce
>vide intellectuel ...
>
>Et je pense
>que si on arrive pas à trouver une autre forme
>de plaisir pour remplacer l'ancien on aura toujours cette sensation
>de vide. Ne me dis pas : faut boire de
>l'eau, respirer fort ..., non, ça c'est pour la dépendance
>physique. Il faut carrement renaître à mon avis, tout changer
>sinon la subconscience arrive toujours à reperer ce vide (non
>remplacé ou non comblé)et va nous rendre fragile et dans
>ce cas là, il suffit d'un petit choc de rien
>du tout (stress, petits problèmes...), et paf, bonjour la rechute.
La je me retrouve tout à fait dans ces descriptions : 90 % de mon cerveau est sous contrôle, mais il reste ces 10 % dont tu parles, ce qui engendre cette sensation de vide, de manque. Ce que je ressents vraiment en fait, c'est un immense sentiment de solitude, comme si la cigarette n'avait jamais servi qu'à combler quelque chose.
Je me suis aussi aperçue qu'effectivement en cas de fatigue, ou de petits problèmes, cette souffrance arrivait au galop.
Je sais très bien que la cigarette ne règle aucun problème, elle ne fait même qu'en causer mais c'est vrai également que je me sentais beaucoup mieux lorsque je fumais. Enfin, je n'avais pas ces moments de souffrance.
Ceux-ci avec le temps deviennent plus court dans la durée, et j'espère bien qu'ils vont finir par disparaître totalement. C'est ce que tout le monde dit. J'ai pour habitude de répondre que j'aimerais bien être à 5 mois de plus...
Je suis heureuse que quelqu'un, enfin, en ai parlé, j'avais l'impression d'être la seule à le vivre. Et en même temps, je sais qu'il ne s'agit pas de dépression (les symptomes sont continus et d'autres s'y ajoutent).
Tu as également raison quant tu dis :
>On ne peut pas, à mon avis, se concentrer indéfinement
>sur cet arrêt, on a autre chose à faire dans
>la vie, il faut passer à autre chose. Il faut
>combler ce vide, ce plaisir disparu>
C'est ce que je me suis dit ces derniers temps, il faut passer à autre chose. Mais, ce n'est pas facile.
Si certains d'entre vous ont des propositions dans ce sens, elles seront les bienvenues.
Bonne continuation à toi également
et encore merci pour ton message.
Cordialement
Alizée
(j+73)