Bonjour Steffy,Je crois que chaque expérience est différente puisque que nous sommes tous différents. Voici donc ma propre expérience qui n'engage que moi (mais qui semblerait quand même refléter une réalité médicale - mais encore une fois à chaque personne de trouver SA solution).
Je fumais + de 2 paquets par jour (
J'ai arrêté de fumer il y a maintenant 45 jours, j'ai mis des patchs (21 mg) et j'avais des RV avec un tabacologue (en fait un généraliste en hopital). J'ai eu du mal le premier jour (j'ai réalisé que je ne passais vraiment pas beaucoup de temps éveillée sans fumer) ensuite cela a été, tant et si bien (mais aussi parce que j'ai fait beaucoup de choses ces 2 dernières années : remise en question personnelle et professionnelle, reprise d'étude, ...) j'ai pensé que je pouvais me passer des patchs (pourquoi continuer à s'injecter cette "M..." qui est la cause de notre problème.
Aucun problème pendant 2 semaines, le Samedi je vais à mon RV et j'explique au toubib ce que j'avais fait : mine catastrophée. Je comprend pas votre inquiétude tout va bien. Il me donne un RV dans les 15 prochains jours (pas confiance du tout). Et bien, il s'est avéré qu'il avait raison, j'ai commencé à déprimer de façon brutale, crises de larmes, moral dans les chaussettes, ...
Conclusion, je ne me suis pas posée la question plus longtemps : j'ai remis (la moitié seulement) mon patch.
Si le corp peut se sevrer sans problème, il n'en est pas de même pour le cerveau. Ce que les médecins appellent le "cerveau automatique", à une situation donnée, une réponse automatique donnée (après + de 28 ans de tabac, combien de situations ont échappé à la prise d'une cigarette comme réponse ?
Voila mon expérience. Je vais continuer à mettre les patchs comme c'est prévu (pendant 3 mois et en fonction peut être un peu plus), l'important avant tout c'est de ne pas refumer.
Cela ne veut pas dire nécessairement que toi tu auras besoin de suivre ce chemin, à toi d'essayer. Mais si tu sens que tout commence à aller mal (remets les). Il n'y a pas de honte à se faire aider.
Dans notre cas, seul LE RESULTAT COMPTE.
Bon courage.
Alizée